Mayotte, retour de mission : témoignage de nos bénévoles

Nous vous partageons l’expérience de Salomé et Kévin engagés en soutien humanitaire à Mayotte.

Témoignage de Salomé (engagée 2 semaines en février 2025):

Ton ressenti à ton départ ou ton arrivée à Mayotte ?

J’étais stressée, un nouveau territoire, très loin, des nouvelles personnes, des missions « inconnues » et aussi par l’aspect « commandement ». 

Des conditions météorologiques très lointaines de chez nous qui mettent le corps à rude épreuve C’était un défi pour moi cette expérience. 

A mon retour de Mayotte j’étais pour une fois fière de ce que j’avais accompli, fière d’avoir mené cette mission avec je pense quelques réussites. Notamment gérer les distributions d’eau auprès des populations, crèche, écoles. Voir les sourires des personnes, des enfants il n’y pas de mot pour décrire cela. 

Cette expérience m’a fait grandir, m’a fait réfléchir. 

J’ai adoré ces deux semaines. 

Quelle était l’étendue des dégâts ? Est-ce que seulement certains secteurs étaient touchés ou l’ampleur des dégâts se voyait dès ton débarquement ?

L’ampleur des dégâts était visible dès qu’on posait un pied à l’aéroport, ayant lui-même été touché, les paysages étaient dévastés, les bidonvilles avaient été détruits et déjà reconstruits. 

Les dégâts étaient considérables, des écoles à ciel ouvert par exemple… 

Toute l’île était touchée, tous les secteurs, que ce soit à cause du vent mais aussi à cause de la plus violente.

Tu parlais d’esprit de corps avec l’équipe ça doit être assez fort de vivre ça ensemble ? Quelquechose de particulier que tu souhaites partager ?

C’est très fort, on apprend très vite à connaître les personnes et leur personnalité, on discute beaucoup surtout le soir après le briefing de 19h puis jusque 22h environ c’était le repas tous ensemble, on discutait, on essayait au maximum de se faire des moments de convivialité tous ensemble. 

Quelles étaient tes missions ?

Ma mission principale était le commandement en tant que chef adjoint du détachement auprès de Baptiste, donc de gérer les équipes, la coordination avec les services de l’état et les relations avec les autorités et les presses. 

Mais j’ai participé de l’intérieur à certaine mission en remettant ma casquette de secouriste, telle que la distribution d’eau, le bâchage d’une école, une maraude sanitaire dans les bangas, une matinée dans un dispensaire.

Témoignage de Kévin (engagé 2 semaines en décembre 2024):

Ton ressenti à ton départ ou ton arrivée à Mayotte ?

Légèrement stressé au départ car j’étais le seul de mon département sur ce départ. Mais nous avons vite sympathisé avec les collègues. C’est là ou on voit que la Protection Civile est au final une famille. Nous sommes tous soudés.

Le voyage était éprouvant :

20h d avion jusque la Réunion puis un autre vol jusqu’à une petite île à côte de Mayotte et un bac jusque notre destination.

Quelquechose de particulier dans ton sac ?

Moustiquaire, anti moustiques, tenue de pluie (car oui nous arrivions en saison des pluies) et surtout de quoi filtrer l’eau.

Quelles ont été les réactions de ton entourage sur ton engagement ?

Ma famille était derrière moi au quotidien. J’ai eu l’admiration de mes collègues de travail et de mes amis.

Merci à Kévin et Salomé pour leur engagement exceptionnel ! L’aventure qu’ils ont vécue est à la hauteur de leur mobilisation.

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